Il était une fois deux petites filles : Mary et Leïla. Elles vivaient ensemble et heureuses avec leur père et leur mère. Elles voulaient, au plus profond d'elles, rencontrer la célèbre Fleur Magique, mais un jour elles apprirent que ce n'était qu'une légende.

 

 

Les pauvres petites filles pleurèrent jour et nuit. Leurs parents, voyant leurs filles tristes leur dirent :

- Allez dans la forêt et vous trouverez un magicien !

- Vous en êtes sûrs ? dit Leïla

- Vous nous avez souvent menti, dit Mary

- Ne vous en faites pas, on  vous dit la vérité cette fois

- Doit-on les croire ? chuchota Leïla à Mary

- Mais bien sûr, ils ont l'air désolé de nous avoir menti.

Elles partirent pour la forêt. En route, elles rencontrèrent un loup qui leur dit :

- S'il vous plaît, aidez-moi, mon enfant est malade et ma femme aussi.

- Viens avec nous, tu vas nous conduire jusqu'à ta maison.

Le loup obéit, avec l'intention de guérir sa femme et son enfant. Arrivé chez lui, il vit sa femme et son enfant encore plus blessés qu'ils ne l'étaient quand ils étaient rentrés.

- Oh, non ! cria le loup, ils ont recommencé !

- Qui, "on" ? dirent Leïla et Mary d'une seule voix

- Les braconniers, bien sûr

- les bras...quoi ?

- les bra - co - nniers

- Ah ! les braconniers ! C'est quoi cette bestiole-là ?

- D'ailleurs ce ne sont pas des bestioles, ce sont des hommes comme vous, dit la louve.

- Nous, nous sommes des femmes, dit Mary !

- Oui, mais tu te souviens de ce qu'a dit Papa ? les braconniers sont des vilains bonshommes qui veulent tuer l'espèce des loups, un de nos animaux préférés.

- Où sont-ils ? vous le savez, vous ? demanda le louveteau

- Non, mais on va vous soigner.

Sur ces mots, Mary se précipita sur le louveteau et Leïla sur la louve et elles les guérirent avec leurs mains. C'était le don que leur avait donné le Sage de leur village. Elles en avaient plein d'autres, bien sûr, mais c'était celui-là qu'elles préféraient. Mary, elle, avait le pouvoir de parler aux animaux, comme Leïla, mais elle avait plus de pouvoirs que sa soeur, même si elle était la plus jeune : elle pouvait parler aux objets, voler, sauter à plus de cinq cents kilomètres de haut ! elle avait aussi le pouvoir d'aller le plus vite : à plus de mille kilomètres/heure. Elle avait aussi le pouvoir de figer, d'envoyer balader, de faire bouger les choses par la pensée, d'avoir des prémonitions, et voilà ! Leïla avait les mêmes pouvoirs sauf un : elle n'avait pas le pouvoir de figer, sinon elle les avait tous. Bref, elles ne comptent pas s'en servir à ce moment-là. En chemin, elles rencontrèrent un oisillon qui ne savait pas voler, Mary chuchota à l'oreille de Leïla :

- Leïla, fais voler ce petit oiseau avec tes pouvoirs !

Leïla écouta sa petite soeur et emmena le petit oiseau dans son nid, et lui dit :

- Je te conseille de ne plus jamais essayer de voler, sauf quand tes parents te le diront. Sur ces mots le petit oiseau devint grand, grand, grand, plus grand qu'un arbre !

jusqu'à en devenir un magicien ! - Vous nous avez prouvé, leur dit-il, que vous êtes les élues pour sauver l'espèce de la Fleur Magique.

- La quoi ? demanda t'elle

- La Fleur Magique ! Vous n'en avez pas entendu parler dans votre village ?

- Bien sûr que si, mais on nous avait dit qu'elle n'existe pas !

- Vos parents, je suppose

- Oui, c'est le Grand Sage qui leur a dit.

- Nous pleurons de jour comme de nuit depuis que le Grand Sage nous a dit ça !

- Je vais vous faire un cadeau : je vais vous offrir une fée

- une fée ? J'en rêvais ! dirent Leïla et Mary d'une même voix.

Quand elles virent les fées, Mary choisit la bleue, et Leïla la rose.

- Moi, dit Mary, je l'appellerai Feerique

- Quant à moi, dit Leïla, je l'appellerai Magique.

Sur ces mots elles s'en allèrent, suivies de leurs fées. Feerique dit : - Puis-je cueillir une fleur ?

- Mais bien sûr, lui répondit Mary

- Une fleur pour te coiffer, dit Feerique

- Génial ! Je vais être très belle !

Cependant, revenons-en aux parents, en attendant que Feerique coiffe Mary. Ils s'inquiétaient, ils se disaient :

- pourvu qu'elles aient rencontré le magicien, avant que les braconniers ne les aient tuées, pouvu qu'elles reviennent ! Si ça se trouve, elles nous en veulent tellement qu'elles ne vont jamais revenir, dit leur mère, folle d'inquiétude.

Mais les filles ne s'inquiétaient pas de leurs parents : elles pensaient plutôt à réussir à sauver le monde du démon Balthazar...qui est tout rouge !

Quelle histoire ! se dirent les filles

- pourquoi sommes-nous venues dans cette forêt ? nous n'aurions pas eu à nous débarrasser de lui, il a l'air terrifiant sur cette photo.

En chemin elles le rencontrèrent :

- En garde ! dirent-elles ; mais il disparut avec Leïla...sous les yeux de Mary,

Magique dit - Oh, pauvre de maîtresse, pauvre de maîtresse ! Pourquoi l'a-t'il capturée et pas moi ? Mary, sauve-la, je t'en supplie !

- Ne t'en fais pas je vais la sauver, tu oublies ce petit détail : c'est ma soeur. En route !

- Oui, tu as raison, dit Feerique, il faut la sauver à tout prix.

Elles regardèrent sur la photo et elles virent que le démon se cachait dans une clairière toute noire, toute sombre, avec des trolls et un ogre. Quand elle arrivèrent à la  clairière elles virent Leïla accrochée à un filet, entourée de feu : ils allaient la brûler vive pour la manger. L' ogre disait : - Quel bon repas je vais nous faire ! lalalalali, lalalalala...

Mary figea tout ce petit monde, libéra sa soeur, et lui fit boire une potion, avec, dessus, le pouvoir de figer : si elles figeaient toutes les deux en même temps, elles arriveraient à faire exploser tout le monde. Leïla la but sans faire d'histoires... et dit à Mary

- défige ce monde, et nous figerons en même temps, ce qui le fera exploser !

Mary obéit et elles firent exploser ce monde.

Elles rentrèrent chez elles par cette clairière sombre et noire qui menait de suite dans leur maison sans qu'elles l'aient remarqué : c'était chez eux la cave, elles venaient de le savoir. Elles sortirent par la porte de derrière, allèrent à la porte avant et frappèrent. Leurs parents se précipitèrent sur elles. Quand elles se déshabillèrent, pour se mettre en pyjama, elles virent des immenses poches. Elles les ouvrirent et trouvèrent un beau trésor, plein de pièces, de diamants et de colliers. Ils achetèrent un chateau et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps.

Quant aux fées, elles vivaient heureuses dans une belle clairière que leur avaient faite Mary et Leïla, avec leurs bébés etleurs maris.

 

Désolée, l'histoire est finie !

(11 ans)

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