Il était une fois dans un pays en guerre, une femme et son enfant.

L'enfant, s'était fait appeler Léon et la femme le traitait avec soin. lorsqu'un jour, elle eut peur que son fils meure à cause de la guerre. Alors elle sortit en cachette de sa maison, et elle s'en alla vers la rivière. Elle le déposa près de cette rivière, puis elle mit une lettre à côté de l'enfant et revint chez elle. Son mari, inquiet de ne pas voir son enfant lui demanda : - où est notre enfant ? est-il dans sa chambre ? que s'est-il passé ? pourquoi es-tu en larmes ? et la femme répond : - pourquoi me poses-tu toutes ces questions ? elle répond avec désespoir : - d'accord, notre fils est mort. son mari était en pleurs.

Le lendemain matin, une  femme toute blanche au visage doux ramassa l'enfant et elle lut la lettre. La lettre disait : - bonjour, je vous passe mon  fils, il s'appelle Léon, il n'a qu'un mois. mon pays est en guerre, alors emmenez-le dans un pays qui n'est pas en guerre car c'est mieux ; et occupez-vous de lui comme si c'était votre fils et ne lui révélez jamais cette lettre. Il n'y avait rien d'autre sur la lettre.

Puis la femme dit : - quel pauvre enfant !  et elle l'emmena dans son pays, car ce pays n'était pas en guerre. Mais avant elle lui posa une question : - que fais-tu là petit enfant ? ta mère t'a abandonné ? c'était quand même un peu bizarre parce que l'enfant avait un mois. Mais ce n'est pas grave. Une fois dans son pays, elle demanda à son mari si elle pouvait garder cet enfant. Alors le mari répond : - c'est une fille ou un garçon ? la femme répond : - c'est un garçon ; - bon, tu peux le garder, mais quand il aura seize ans, il quittera la maison. La femme lui dit : - mais c'est injuste ! pourquoi partirait-il à seize ans ? parce que ce n'est pas notre enfant. La femme ne dit plus rien puis elle acheta un lit pour l'enfant, c'est à dire qu'elle acheta tout ce qu'elle avait besoin pour faire un lit.

La pauvre femme n'avait pas vu le temps passer !

et une fois ses seize ans, elle lui dit : - mon pauvre garçon, tu dois partir de la maison ! - mais pourquoi ? demanda Léon. - parce que tu ne peux pas rester ici. - mais je n'ai pas de quoi me nourrir ! je n'ai même pas un appartement ! ni une petite amie !

Il savait bien que d'insister ne servirait à rien avec sa mère, alors il s'en alla, tout seul, dans la forêt.Tout seul, sans personne. Un jour, après de longues journées, Léon vit un  village. Ce village était rempli de maisons, de gens habillés différemment de ceux d'où il était venu. Et tout à coup, il entendit un bruit. C'était comme si c'était la Mort c'était vraiment bizarre ! même très bizarre ; même tellement bizarre qu'il courut vers la musique.  Mais il ne vit rien. rien, juste une femme.

Une femme vieille, enfin, pas si vieille que ça. Toute seule, entrain de puiser de l'eau. Quelle peur ! il croyait que la femme était une magicienne ; alors il s'en allait lorsque la vieille femme dit : - Bonjour ! si tu viens habiter dans mon village..- mais comment vous appelez-vous ? dit Léon qui lui avait coupé la parole. - moi, je m'appelle Rosie. et je reprends que si tu veux habiter dans ce village, il faut te trouver un autre prénom ; et d'ailleurs où sont tes parents ? quel est ton prénom ? - moi dit Léon, je n'ai pas de parents. Alors la femme dit : - alors tu vas t'appeler L'Abandonné. - l'Abandonné ! - oui, l'Abandonné. Et si tu ne le veux pas, cours aussi loin que tu peux et tu verras une forêt où tu découvriras des choses extraordinaires. Mais les dieux dans ton chemin t'appelleront l'Abandonné. Alors n'essaie pas de lutter contre eux. Et bonne chance...l'Abandonné !

L'abandonné ou plutôt Léon, courut aussi loin qu'il put. Il trouva une forêt et commença à dire : - je vais entrer dans cette forêt ! les dieux lui répondirent : - l'Abandonné, il y a trois épreuves : une où tu devras accomplir le chemin d'épines ; l'autre où tu devras montrer que tu es le bienvenu dans le village ; et la dernière tu la découvriras. Alors bonne chance..l'Abandonné !

Il courut dans la forêt et trouva un couple de mouches qui lui dit :

- si tu cherches ton chemin tu devras aller dans un trou et tu découvriras un arbre, dans cet arbre tu découvriras un trou, et dans ce trou tu découvriras la porte qui te conduira au village. Alors il alla dans un trou, découvrit un arbre avec un trou,

alla dedans, alors il se retrouva dans le village. Tout le repoussa, c'est comme s'il n'existait pas. Alors il se souvint des dieux, il trouva une pierre douce, la prit et la mit dans sa poche.

Puis il entendit une toute petite voix :- au secours, au secours ! étonné il dit : - qui me parle ? - c'est moi, la pierre de mousse ! alors il la prit, et elle lui dit : - je te dirai comment arriver à la troisième épreuve si tu me relâches - d'accord ! Alors elle lui dit : - tu vas aller dans une maison, et on peut la traverser.

Tu la traverseras, et ensuite, tu verras un arbre, tu te rapprocheras, et tu verras un dessin qui apparaîtra dans les écorces. Et ensuite tu iras dans ce dessin, si tu es fort, tu pourras le transpercer. mais si tu n'es pas fort, tu ne pourras pas le transpercer. - Bien, dit l'abandonné. Puis il alla dans la petite maison, trouva les écorces, et vit le dessin.

Et bien sûr, il était tellement fort en lui, qu'il entra dans la troisième épreuve. Dès qu'il y entra, il vit quelqu'un aux cheveux longs, c'était la vieille femmme qu'il avait vue. La femme lui dit : - tu t'appelles bien Léon ? - oui, c'est moi. - Eh bien, Léon, je suis ta maman ! - ma maman ? mais elle est jeune ma maman, c'est pas vous !  Et mon père alors ? j'ai un père ? - non il est mort à cause de la guerre ; quand tu étais tout petit, que tu avais un mois, je t'avais abandonné à cause de cette guerre ! mais il comprit vite l'épreuve : l'épreuve était de  croire ce que disait la femme ! il était un peu étonné de ça, alors il crut la femme et il resta dans le village et il s'appelle, à partir de maintenant l'Adopté.

Fin

 Camille (9 ans)

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